Radio Suisse Romande/Espace 2, 8.4.98, Nathalie Randin
VOYAGE DANS L’UNIVERS D’AGOTA KRISTOF

„Un film rare... le projet va bien au-delà d’une série d’interviews... on suit les personnages de son dernier roman, on part pour l’Hongrie, ou l’on plonge dans l’ambiance de son enfance en compagnie de ses frères... un film exceptionnel, parce qu’il est dense, profond, qu’il parle de choses essentielles.“

Frankfurter Allgemeine Zeitung, 8.4.98, Hubert Spiegel
EXPEDITION DER SCHWEIGSAMKEIT

„Unspektakulärer liesse sich die Rückkehr in eine verlorene Welt nicht beschreiben... keine Umarmungen, keine Freudentränen... der Exilant, so machen Bergkrauts Bilder von der Schriftstellerin Agota Kristof in Köszeg deutlich, verliert seine Heimat zweimal – das erste Mal, wenn er sie verlässt, das zweite Mal, wenn er zurückkommt... Bergkraut weiss um das Privileg seiner Profession, die in die Privatspäre eines anderen Menschen eindringen darf und er beherrscht die Kunst, auch heikle Fragen zu stellen, ohne sein Gegenüber mit seiner Neugier zu behelligen... Unbeweglich steht die Schriftstellerin an jenem Ort, der heute wie ein Feldweg aussieht. Sie sagt nur ein einziges Wort: „Schade.“ „Was ist schade?“, fragt Bergkraut. „Dass ich die Grenze überquert habe. Ich würde es niemals wieder tun“.

Le Monde, 8.4.98, Pierre Deshusses
LE VOYAGE IMMOBILE

„Visage marmotte reveuse derrière grandes lunettes qu’elle ne cesse de remonter au fil de conversation, Agota Kristof parle de ses livres avec une modestie pleine d’assurance, comme si elle n’y avait elle-meme pas accès... il y des choses discutables dans „Le Continent K.“, mais ce sont des détails par rapport à ce que le film révèle sur cette femme qui dénie tout mystère... „je n’ai pas de vie sociale“, reconnait-elle dans la fumée d’une cigarette, „ si l’on écrit, on ne peut pas vivre vraiment“.

Libération, 8.4.98
„NOTRE SELECTION: AGOTA KRISTOF“

Un document rare car centré sur l’écrivain en état d’inactivité. Que fait-on lorsqu’on ne fait rien?

Construire, 7.4.98
LE CONTINET K.

„A voir absolument!“